Mon expérience du monoski, confession intime par jbx Ayant eu la chance de découvrir le monoski à 15 ans (1984), Je n’ai pu que me féliciter de ce choix qui devint vite une passion. La seule formation que j’ai eu a duré 5’ et grosso modo c’était : « tu colles tes genoux, tu joues sur l’élancement & tu te penches en avant pour le shuss » mine de rien ça m’a suffit pour dompter la bête (-; néanmoins j’étais isolé… j’ai attendu 13 ans pour m’offrir mon 1er monoski d’occasion & 16 ans pour un neuf. J’ai beaucoup appris par moi même, Cependant 2 stages UCPA m’ont bien fait progresser : _ le 1er début 1990 ou j’ai eu la chance d’intégrer le groupe monoski fort (il n’y avait déjà plus de groupe débutant; bémol: j’étais le plus mauvais de ce groupe …mais j’étais aussi le plus jeune) à Val d’Isère, ou nous passions notre temps à rider en freeride agrémenté de sauts réguliers. _ le 2ème en 1997 ou j’ai intégré le groupe freeride/initiation pente raide (niveau le plus élevé des stages à l’époque) d’ Argentière ou j’étais le seul monoskieur, jalousé par plusieurs pour ma facilité à suivre le guide, voir à le dépasser… ce qui m’a fait porter le surnom de Scud ! (on sait d’ou il part, on sait qu’il va vite …mais on ne sait jamais ou il va atterrir !) Tous les matins avec Jeannot, guide & moniteur de ski, j’ai enfin appris l’analyse des itinéraires, à rider en sécurité & à descendre la pente raide. La fin des 90' est marquée par le manque de neige sur les Pyrénées: peu de freeride & des pistes gelées. Je n'abandonne pas et décide de maitriser le pintail sur la glace, notamment en godille dérapée. Peu après je séjourne une quinzaine à La Grave & commence à prendre l’habitude de rider avec des guides. C’est à ce moment là que via Spat, un pote voyageur, je sympathise avec Zitoun, un moniteur de ski expert en monoski qui me fait parcourir les grands freerides de Chamonix durant les 4 saisons suivantes & me permet d’ouvrir le couloir des autrichiens avec un Légende, mon 1er monoski neuf acquis peu avant…que je casse en faisant un saut sur le bord d’une moraine ! Pour l'an 2000, je m'inscris au groupe "compétition" du Club Med. Je réalise un bon slalom spécial sur glace & descend une piste de bobsleigh sauvage à La Plagne. Complexé du fait que je pensais que la compétition était réservée aux meilleurs, je n’y accède réellement qu’en 2004 lors de l’édition 2 du DDP …je monte sur le podium (2ème) mais il n’y avait que 4 compétiteurs, dont le meilleur …est le seul à ne pas monter sur le podium ! Ceci m’incite à revenir sur les pistes pour m’entrainer à la vitesse même si ce n’est pas ce que je préfère. Je m’inscris à la nuit de la glisse de St Lary. Sur 237 compétiteurs, je suis le seul monoskieur …plusieurs m’annoncent que je vais me tuer & que je suis dingue ! Mon équipe formée sur l’évènement me lâche à 22 h & je me retrouve seul à rider jusqu’à 7 heure du mat sur de la glace, la piste étant éclairée par 3 malheureuses loupiotes bien faiblardes. Je me cartonne 3 fois dont une à 70 km/h en déchaussant d'un pied & je plonge en avant pour préserver mes jambes …2 cotes se souderont suite à cette grosse gamelle mais ne m’empêcheront pas de continuer à rider toute la nuit (vive le vin chaud !) Des riders dégoûtés d’être doublés par un monoskieur sur de la glace me provoqueront & on improvisera des duels à l’intérieur de cette compétition. Pour l’arrivée, c’est épique car c’est devenue une mini piste de bobsleigh gelée & j’arrive à m’arrêter mais à l’arrache sur mon pintail ! En 2006, grâce à Sam, je redécouvre La Grave dont je tombe définitivement amoureux. Désormais j’y séjourne 12 jours/an minimum. J’y ai toujours le plaisir d’y retrouver Vanvan qui me permet de me perfectionner dans la connaissance des itinéraires locaux. Lors de la Monopride 7, c’est l’heure de gloire pour Roroski & moi puisqu'il gagne le KL avec 115 km/h et je termine 2ème derrière Mammuth avec Choucas dans mes talons sur 65 compétiteurs au derby (Bip Bip sort du parcours mal balisé & Bidou se cartonne grave sous nos yeux). Par la suite, je m’implique dans les derbys & les rassemblements avec le désir de m’amuser et de m’ entrainer, allant jusqu'à participer jusqu'à 7 compétitions & 6 rassemblements ...malgré une sciatique (2008). Je m’améliore au slalom, au waterslide & au KL qui me permettent d’apprécier le monoski autrement. En résumé : 5 saisons sur Chamonix de 1999 à 2004 / les WE sur les Pyrénées (surtout Piau, Barèges, Les Angles) / que du mono depuis que je l'ai découvert à l'age de 15 ans / je préfère souvent les parcours techniques ou sauvages à la vitesse et aux sauts / Présent à la MP 7, au DDP 2 & 3 & 4. En 2008 (g fêté les 30 ans du monoski à ma manière) : BeforeMP + MP 8 + Mitik 1 + Monoteuf 5 + ImotepCup 3 + DDP 5 + ChamXP 3 + Derby Meije 20. En 2009, présent à La Mitik 2, MonoFestival + BeforeMF, DDP 6 & Derby Meije 21. En 2010, présent à La Mitik 3 (10 j), Before + Mondial du Monoski (9 j), DDP 7, Revival 9, Derby Meije 22 + After (12 j) & Derby Praloup 1 (-; Mes monoskis: 2 Swell Panik CVV192. Duret : 2 Légendes, Best off, Val d'Isère, Free. Dynamic Expression 1 (185) & 2 (195). Lacroix Kevlar (193), Rossignol Extrême.... Aujourd’hui, grâce à l’AFM, aux fabricants & aux organisateurs d’évènements, j’ai pu découvrir l’étendue des possibilités du monoski, rencontrer beaucoup de riders qui devinrent des amis. je me sens bien dans cette communauté joyeuse qui brille par l'échange et l'entraide. Dans ces conditions le monoski n'est pas près de mourir... é Viva Monoski !